La politique du pire est un seul en scène drôle, tendre et méchant.
Interrogeant les rapports et les déboires humains dans l’exercice du pouvoir, le spectacle dévoile sur scène la séance plénière ordinaire d’un conseil municipal d’une ville de taille moyenne. 
Dialogue de sourd autour de l’œuvre offerte à la municipalité par Sylvie Koch – artiste-plasticienne native du lieu dont la cote de popularité ne cesse de grimper à l’international –, à la condition expresse qu’elle digère littéralement le buste de Woodrow Wilson (1856-1924), ancien Président des États-Unis « suprémaciste et raciste notoire », qui trône aujourd’hui sur l’une des places principales – le spectacle met le feu aux poudres des débats citoyens.
Jouant du paradoxe formel né de la solitude du comédien face à son désir d’incarner à lui seul le dialogue républicain, La politique du pire se joue malicieusement de notre « souci démocratique », ainsi que de notre méfiance et de nos grandes espérances à l’endroit de la classe politique.
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