Toute intention de nuire » raconte le procès de Marie Joubert, auteure du roman « Les Petites vacances », assignée en justice par Alexandre Badadone pour atteinte à la vie privée, à l’honneur et pour diffamation, devant la 17ème chambre correctionnelle du Tribunal judiciaire de Paris, dite la chambre des libertés. 

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Si, comme le suggère Edward Bond, « nous sommes le seul animal qui détienne la fiction, et qu’à notre naissance nous héritons d’un monde qui est à la fois fiction et réalité », pourquoi faudrait-il nécessairement distinguer l’une de l’autre ?

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À l’heure des faits alternatifs, à l’heure d’un appel au retour au réel énoncé dans le débat public, à l’heure où les populismes les plus crasses s’attellent à un travail de sape du collectif, érigeant le commentaire, l’interprétation et les expériences individuelles en vérités indiscutables, « Toute intention de nuire » se penche sur la confrontation du réel et de la fiction au cœur des procès d’écrivaines·ains.

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À travers un conflit littéraire, judiciaire et théâtral opposant une auteure et un avocat, « Toute intention de nuire » multiplie les récits que seul·es les interprètes présents sur scène sauront peut-être démêler.